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CD de Jeanne-Marie Gilbert

Le Chant des étoiles

Nouveau

03 - Douce Dame jolie
07 - Imperaritz de la ciutat joyosa
13 - Je suis Robert

Le Chant des étoiles

En regardant les enluminures des « Très riches heures du Duc de Berry », qui ne s’est posé la question de savoir comment s’écoulaient les jours dans les vastes pièces de vie des forteresses médiévales ? Pourtant, il n’est que de regarder la variété des poèmes du temps des chevaliers pour, instantanément, entendre luths et vièles se mettre au diapason des ballades, complaintes et autres virelais.

Jeanne-Marie Gilbert nous a déjà enchantés par ses interprétations d’œuvres de la Renaissance. Mais, pour notre plaisir, elle a revêtu la robe fleurdelisée et coiffé le hennin pour nous transporter au cœur des châteaux ou nous immerger dans les chants de quelque monastère.

Barbare et sombre a-t-on dit du Moyen-Âge ? Les mélodies et les textes tout en élégance de ce CD nous convaincront du contraire.

Heureux qui comme Ulysse

01 - Bel'occhi, bel seno - B. Strozzi
03 - L'amour de moy - J. Richafort
27 - Dalla porta d'oriente - G. Caccini

Heureux qui comme Ulysse

Jeanne-Marie Gilbert, angevine - la douceur, n’est-ce pas ! -, chanteuse et joueuse de luth, a exploré pour nous textes et mélodies du Moyen-Âge et de la Renaissance.

Dans le répertoire français bien sûr mais aussi anglais, italien ou espagnol. Il est vrai que l’instrument, quelque peu délaissé, donne « tant de grâce et d’efficace aux paroles » !

Cela ajoute encore au raffinement de certains sonnets connus de tous ou d’autres exhumés de livres anciens pour notre plus grand plaisir. Et, pour reprendre une citation d’époque, disons que « c’est grand merveille » !

La verte couleur

02 - Mignonne allons voir - J. Chardavoine
03 - La la la, je ne l'ose dire - P. Certon
12 - Et quant à la pavane - T. Arbeau

La verte couleur

Si le Moyen-Âge nous a laissé un riche héritage de poèmes reflétant les états de l’âme populaire, la Renaissance souvent nous berce de ses poèmes d’amour, raffinés comme les conversations galantes à la Cour. Le français vient d’être promu au rang de langue officielle par François 1er en 1539 et les grands poètes de la Pléiade s’en donnent à cœur joie : c’est un « mille-fleurs » de sonnets, odes et autres complaintes qui se prêtent tout naturellement à un accompagnement musical.

Jeanne-Marie Gilbert semble en communion avec cette littérature de « belles dames et de gentilz damoiseaux ». Un plaisir décuplé par d’autres textes provenant de pays voisins, eux aussi en pleine Renaissance.

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