CD du Monastère de Chevetogne
Nouveauté
Chant Monastique Russe
Voici ce florilège donnant une très belle idée des CD enregistrés par les moines de Chevetogne. Si vous ne connaissez pas encore le formidable chant de ces moines, achetez d'abord ce disque. Il vous donnera un aperçu très clair du style "CHEVETOGNE".
Longtemps épuisée, cette référence vient tout juste d'être rééditée par les moines. Un CD très apprécié...
Chants de Lumière
Le Monastère de Chevetogne, dans les Ardennes belges, nous a habitués à de belles interprétations de chants chrétiens orientaux.
Dans ce CD, les moines ont eu l’excellente idée de nous présenter une sorte de « best of » de leurs créations. L’atmosphère qui en émane est lumineuse et d’une grande sérénité.
Autre intérêt de cette anthologie : un « balayage » des différents moments de l’année liturgique avec les grandes fêtes de la Vierge mais aussi les sommets des fêtes chrétiennes, de Noël à Pâques, de la Pentecôte à l’Ascension… Un beau « voyage » sous la direction rigoureuse du P. Thomas Pott.
L'étoile qui révèle le Soleil
Blottie entre les colines plongeant dans la Meuse, dans le piémont des Ardennes belges, l'abbaye de Chevetogne fait retentir depuis peu son carillon.
Les nouvelles cloches de ce dernier ont été fondues à Moscou. Et pour cause, les moines de Chevetogne sont investis depuis longtemps dans les chants liturgiques orthodoxes. Le carillon est une belle introduction à une suite d'antiennes, d'odes et de louanges à la Vierge Marie.
L'alchimie des voix est toujours envoutante... elles font preuve d'un art étonnant de la nuance, à l'infini. Le charme ne peut qu'opérer à l'écoute de cet enregistrement.
La Rencontre
Les moines de Chevetogne nous ont habitués à célébrer tout ce que l’Orient a fait découvrir de la Tradition chrétienne. Souvent avec plus d’éclat qu’en Occident
C’est le cas de la rencontre entre la famille de Jésus et le vieillard Siméon. Celui-ci est la voix de tous ceux qui attendaient le Sauveur : « Mes yeux ont vu ton salut. Ton serviteur peut s’en aller dans la paix ». C’est cette paix, précisément, qui transparaît, en particulier dans le Cantique de Siméon. Á lui seul, « il résume toute la thématique de la fête », de par la profondeur des voix et leur sérénité.
Ne me pleure pas, ma Mère
Détresse ? Découragement ? Tels pourraient être les sentiments de ceux qui suivaient Jésus jusqu’au jour de sa mort et qui pleurent maintenant auprès de son tombeau.
Certes, dans cet office de Matines du Samedi Saint, ces sentiments sont bien présents. Mais à la gravité de la mélodie et des voix, si profondes, se mêlent la sérénité et comme une espérance, que justifient ces paroles de Jésus à Marie : Ne me pleure pas, ma mère.
En effet, demain, ce sera la Résurrection !
Entre Terre et Ciel
Le titre de ce CD résume la liturgie byzantine entre Pâques et Ascension.
Les Orientaux font d’ailleurs de ce temps un seul grand jour de fête, celui où s’entremêlent la joie, le triomphe et la tendresse de Dieu pour les hommes. Ces sentiments sont magnifiquement exprimés par les mélodies tantôt éclatantes, tantôt méditatives, toujours pleines de nuances.
Que de rutilants accords aussi entre la profondeur de certaines voix qui évoquent la terre et l’éclat d’autres voix qui nous amènent déjà à une contemplation du ciel !
Théophanie
Les Eglises d’orient, le 6 janvier, fêtent la manifestation de Dieu en la personne de son Fils, son baptême dans le Jourdain : c’est le début de sa vie publique.
C’est aussi le rappel de l’enseignement de St Paul adressé à nous tous : « Vous tous qui avez été baptisés… ». Ce passage est sans doute le plus profondément émouvant par ses riches tonalités et ses brillants accords. Il est comme l’expression de notre adhésion à Dieu et nous invite à le « manifester » à notre tour.
Pentecôte
50 jours après Pâques, toutes les églises chrétiennes célèbrent la fête de la Pentecôte. Cet office, commémore le don de l’Esprit Saint et le renouvellement de toutes choses.
Des premières vêpres jusqu’aux matines de la fête, ce CD réunit, selon le rite Byzantin, toute la joie pascale qui anime les grandes étapes de l’histoire de Dieu avec les hommes.
Funérailles
Cet enregistrement invite à méditer librement le deuil, selon le rite byzantin.
L'office célébré à l'église, intégralement enregistré ici, est une grande litanie de psaumes et prières. cette profonde musique crée l'espace et le temps indispensables, afin que l'affliction ne l'emporte plus sur l'espérance.
Annonciation et Acathiste
La nature présente les prémices de réveil et d’espérance : c’est alors que l’ange Gabriel vient annoncer à Marie sa future et mystérieuse maternité, qui sera aussi un tel signe d’espérance pour l’humanité.
Moins connu des chrétiens d’Occident, l’Acathiste est la liturgie où l’on se « tient debout » pour célébrer la gloire de Marie Mère de Dieu. L’hymne qui la chante aurait été entonné pour la première fois lors de la levée du siège de Constantinople, le 7 août 626.
Chant Liturgique Slave
La vocation du monastère bénédictin de Chevetogne, en Belgique, a été, dès sa création en 1925, de prier pour l’unité des chrétiens.
Dans ce contexte, c’est à Dom Grégoire, spécialiste de la culture slave et, par ailleurs, excellent musicien, que revient un nouveau départ à Chevetogne dans les années 1950.
une appropriation de la langue liturgique slavone. Le résultat est éloquent.
Nativité du Seigneur
La naissance du Christ : un moment dont la grâce et la jubilation se communiquent à l’ensemble du cosmos. Par ces mots, le Père Gimenez, qui a dirigé cet enregistrement, traduit à merveille l’importance de l’instant.
Il le traduit également dans la direction du chœur des moines de Chevetogne. Les hymnes orientaux et autres chants se succèdent, avec des accents tour à tour vifs, majestueux ou triomphants, tout à fait au diapason de ce grand événement qu’est la Nativité.
Le Grand Carême
Rappelant les quarante années du peuple juif au désert et les quarante jours de « retraite » de Jésus, au désert également, le Grand Jeûne précède Pâques.
C’est toute une pédagogie de marche vers la Résurrection qui est mise en œuvre dans les chants retenus ici : l’âme se purifie dans de longues méditations, le cœur se met dans l’état du « veilleur ».
Cela n’empêche pas une grande solennité comme dans le psaume 140, ou l’annonce d’un printemps, comme dans l’Hymne acathiste, consacré à la Mère du Rédempteur.
Pâques
Ce double CD est un enchantement. Des voix profondes mettent à notre portée le mystère pascal, comme savent le faire somptueusement les Eglises orientales.
Les différentes pièces, héritées de la Tradition, nous font revivre la joie de la Résurrection. C’est l’indicible Passage qui nous est ainsi évoqué : depuis le retour d’Exil d’Israël, jusqu’à son total éblouissement dans la scène du Tombeau vide, au matin de Pâques
La dernière Cène
Tous les grands peintres classiques ont représenté la Cène, ce dernier repas du Christ la veille de sa mort, ce repas où Jésus partage le pain et le vin et fait déjà don de sa vie.
Nous sommes donc ici au seuil d’un grand mystère. Ce mystère, si capital pour les chrétiens, est souvent repris également par les compositeurs et bien davantage dans les chants liturgiques
Les Églises orientales donnent encore plus d’ampleur à ce moment où les « psaumes chantés deviennent réalité » pour Jésus, comme dans le pathétique « pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Le chœur des moines de Chevetogne rend avec éclat ces « instants de plénitude »
Divine Liturgie
La célébration de l’Eucharistie est au cœur de la vie du chrétien. Nous laissons-nous toujours guider par la riche liturgie qu’elle a inspirée ?
Les moines de l’abbaye belge de Chevetogne, à travers leurs chants liturgiques byzantins, nous aident précisément , à leur manière, à redécouvrir cette Incarnation du Fils, renouvelée chaque jour sur l’autel : la puissance vocale maîtrisée, allant de pair avec la méditation, nous fait pénétrer au plus profond du mystère. Le patrimoine oriental mis en œuvre ici y est pour beaucoup.
Exaltation de la Croix
« Toi le signe d’où rayonne la vraie joie ; exaltée, tu renverses l’ennemi, tu es notre secours et notre appui ».
Cette invocation à la vraie croix illustre bien la tradition byzantine, que perpétuent les moines de Chevetogne. Ces mélodies mettent en exergue toute la puissante symbolique de la Croix du Christ depuis sa découverte attribuée à Ste Hélène, la mère de l’empereur Constantin, au 4e siècle.
On remarquera entre autres les « coloris » tout en nuances des Matines consacrées à la Vénération de la Croix.